• << Première du monde >> de Paul ELUARD

    Mon commentaire de << Première du monde >> de Paul Eluard.

    Je souhaiterais que ce commentaire ne soit pas copier car j'y ai m'y toute mon énergie. De plus, il est plus qu'imparfait.

    Paul ELUARD est un poète du XIXième siècle, il a été influencé par différent mouvement artistique tel que le dadaïsme et le surréalisme. En 1926, il publie son recueil de poème Capital de la douleur Ce dernier fut dédié à sa femme, Gala, mais aussi sa muse, et a été fortement influencé par le mouvement surréaliste. Ce mouvement consiste a un refus  de toutes les constructions logiques de l'esprit et défend notamment la liberté de l'écriture et de la valeur du rêve, donc de l'irrationnel qui se mêle à la réalité. Le poème de notre étude s'intitule << Première du monde>> et s'inscrit dans la section "Nouveau poème", cette section contrairement au reste du recueil, qui retracent l'itinéraire sentimental tumultueux de la relation de notre poète avec sa femme Gala et l'amant de celle-ci Max Ernst, se traduit avec le lyrisme surréaliste d'Eluard la renaissance amoureuse. Nous montrerons en quoi le titre << Première du monde>> éclaire notre texte selon moi. Dans un premier temps nous verrons que le titre du poème désigne la femme aimée, puis dans un deuxième nous verrons qu'il s'agit de la lumière elle-même.

     

    Tout d'abord le titre << Première du monde >> peut être rapproché de la femme aimée, Gala, de Paul ELUARD. En effet, dans le premier quatrain, le pote semble décrire une femme avec au vers  << captive>> et <<agonisante folle>>, au vers << ta robe>>. Cela met en avant l'omniprésence de la femme aimée dans l'univers du poète, elle devient ainsi primanté. De plus, le poète semble s'adressé, tout au long du poème à un << tu >> qu'il semble questionner, avec le troisième quatrain, car ce dernier n'est qu'une question :

    << Ne peux-tu donc prendre les vagues

    Dont les barques sont les amandes

    Dans ta paume chaude et câline 

    Ou dans les boucles de ta tête ? >> 

    Cela pourrait être un procédé par lequel le poète chercherait à faire de la femme aimée un être pouvant se trouver en toute chose, car elle serait divinisée en devenant celle qui possède le monde dans sa paume, ce qui reviendrait à dire que la femme aimée est <<Première du monde >>. Le poète cherche aussi, dans ce poème à faire une comparaison entre la femme aimée et la lumière. Nous pouvons  constater que lorsque le jour se lève la femme aimée et la lumière se croise comme si la femme venait de se réveiller d'un songe où elle avait rêvé d'être la première donc dans un certain sens la lumière  qui est à l'origine de toute chose, avec au vers  à :

    << La lumière sur toi se cache, vois le ciel :

    Il a fermé tes yeux pour s'en prendre à ton r^ve

    Il a fermé tes yeux pour briser tes chaînes>>

    Ainsi, nous comprenons que la nuit s'installe et que c'est maintenant l'univers spirituel qui s'ouvre à la femme aimée, devant ainsi la première de son monde. 

     

    Dans un second temps, << Première du monde >> peut éclairer le poème au sens stricte de la  la chose, car elle désigne aussi la lumière. En effet, nous pouvons le voir avec la mise en place du champ lexical de la lumière avec << lumière >>  au vers  et au quatrième quatrain la métaphore entre le rayon des étoiles et la lumière du jour avec << Ne peux-tu pas prendre les étoiles ? / Ecartelée, tu leur ressembles,>>

    De plus il utilise le feu pour mettre encore une fois en avant le rayonnement de la lumière qui devient d'autant plus belle et importante, lorsqu'elle reste au plus proche de son origine avec une mise une relation encore une fois avec les étoiles :

    << Dans leur nid de feu tu demeures

    Et ton éclat s'en multiplie. >>

    Le poète montre ainsi que la lumière est à l'image de la femme, omniprésente depuis l'origine et qu'elle qu'elle est présente aussi bien, le jour que la nuit avec au dernier vers << Ô douce, quand tu dors, la nuit se mêle au jour.>>. D'autre part, nous constatons que le poète crée une certaine nuance de lumière comme si celle-ci était la première à apparaître dans des instants qui ne semblent pas être liés, tel un rêve avec au vers  << De l'aube baillonnée un seul cri veut jaillir>>. Ce vers monte la rupture vive avec le jour et la nuit car le <<cri>> représente les rayons du soleil, et cela met en avant la personnification de la lumière. Nous constatons cette même figure de style au vers  << Dans ta paume chaude et câline>>. Ainsi nous pouvons dire que le titre du poème éclair directement ce dernier.

    Pour conclure, le titre << Première du monde >> éclaire le poème , tout d'abord, par une assimilation à la femme aimée, puis par sa relation avec la lumière et cela au sens propre et figuré. Le titre permet de faciliter la compréhension du texte. De plus, celui-ci, nous permet de mettre en lumière le rôle de la femme aimée , dans cet univers onirique. Nous pouvons dire que cela nous montre l'appartenance de Paul ELUARD au mouvement surréaliste. Nous retrouvons cette écriture dans son poème << Giorgio de Chirico>>.

    Commentaire réalisé par Isanami SUZUKI, toute copie est strictement interdite et pourra être punit par la loi.

    Merci de votre compréhension.

    xoxo !!!!!!!


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